Découvrir le Pellerin
L’histoire de la ville résumée en quelques dates clés :
► 1040 : fondation du prieuré du Pellerin.
► 11ème : Lieu de passage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
► 18ème : Jusqu’alors le Pellerin était un port très actif.
► 1759 : Naissance de Joseph Fouché, ministre de la police de Napoléon.
► 1793 : Destruction du bourg par les armées de la Révolution.
► 1838 : Reconstruction des quais.
► 1892 : Ouverture du Canal de la Martinière.
► 1976 : Projet de centrale Nucléaire au Pellerin.
► 2001 : Le Pellerin devient membre de la communauté urbaine de Nantes, rebaptisée Nantes Métropole en 2004.
L’origine du nom de la ville du Pellerin
Si le nom, le Pellerin avec deux » l » vient d’une erreur orthographique répétée au cours des temps et de ce fait est entrée dans la normalité, son origine provient bien du nom des voyageurs qui effectuaient un pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Au moyen-âge, lors de l’avènement de saint-Jacques-de- Compostelle, certains pèlerins venant du nord de la France, de Bretagne et même d’Angleterre, suivaient le chemin longeant les côtes de l’atlantique pour se rendre vers le sud.
Arrivés dans notre région, ils se heurtaient alors à un obstacle majeur : le franchissement de l’estuaire de la Loire. En effet, le fleuve à cette époque était réellement dangereux du fait des marées, des alluvions et des bancs de sable qui en changeaient souvent le cours. Les embarcations en usage à l’époque d’ailleurs ne garantissaient pas non plus une »croisière » de tout repos et nombreux étaient les accidents de navigation. Les pèlerins empruntaient alors un passage situé à Rohars, à proximité de Cordemais, débarquaient au sud, au village du Migron (de migrare «celui qui se déplace»).
Un autre passage fut utilisé par la suite dans les environs de Couëron, baptisé »Corbillon » à cette époque.
Celui-ci évitait aux pèlerins de passer par la grande ville de Nantes, dont les gîtes y étaient trop onéreux. De Couëron, ils débarquaient alors sur nos rives et aux alentours immédiats où ils savaient pouvoir trouver un hébergement sur leur chemin.
Le pèlerin, du latin » pérégrino – pérégrinum » signifie : celui qui voyage. D’où Sancta Maria de Pérégrinos, patronne de notre paroisse depuis l’an 1040.
► Histoire complète et détaillée dans le bulletin n°4 de l’association Autrefois le Pellerin (Mai 2008).
Au XVIIème siècle, un petit cours d’eau, appelé ruisseau du Surchaud ou ruisseau de Chef d’Âne, séparait le bourg du Pellerin de la commune de Saint-Jean-de-Bouguenais (devenu Saint-Jean-de-Boiseau aujourd’hui). Afin d’assurer la liaison entre les deux communes le pont de Saint-Jean a été créé. Voici son histoire…
En 1675, le propriétaire du terrain sur lequel passait ce cours d’eau, que les pellerinais appelaient communément à l’époque le « Chedane », demanda à son fermier d’installer un pont afin de permettre la circulation entre les deux villages. Un pont composé de deux pièces de bois maçonnées à leur extrémité fut alors construit. Bien que nécessitant le remplacement de ces deux pièces de bois chaque année, ce pont a permit d’assurer la communication entre les deux communes de nombreuses années avant la
construction du pont de Saint-Jean, tel que nous pouvons le voir aujourd’hui.
La construction du pont
C’est en 1848 que le docteur rené Veillechèze, nommé Maire du Pellerin en 1847, signe avec le Maire de la commune de Saint-Jean-de-Boiseau, un accord pour la construction du pont de Saint-Jean. Ce projet de réalisation d’un pont sur le chemin de grande communication n°66 de Nantes à Chéméré nécessita l’obtention de la signature de 98 propriétaires et l’aide de 53 souscripteurs pour sa mise en œuvre et son financement. Un viaduc composé de 7 arches de 5,33 mètres de hauteur est alors construit d’après le plan et sous la direction de M.Orieux, agent-voyer en chef de la Loire-inférieure pour enjamber le ruisseau et la vallée et permettre de relier les deux communes. Conçu avec les pierres de la carrière du Pellerin et revêtu de pierres de taille en granit, le pont fut achevé et inauguré en 1855. Rénové en grande partie en 2008 en 2008, le pont a fait l’objet d’importants travaux de rénovation, avec notamment un élargissement de la chaussée et l’aménagement de passages piétons.
Commune de départ : Le Pellerin
Communes traversées : Le Pellerin, Saint-Jean-de-Boiseau, Cheix-en-Retz
Au nord, le circuit longe la Loire puis le canal de la Martinière, qui dispose d’une machinerie quasi unique pour manoeuvrer les lourdes portes de la première écluse amont, sur laquelle s’est échoué un drôle de bateau… Creusé sur une quinzaine de kilomètres entre le village de La Martinière et le bras du Carnet. Entre 1892 et 1914, il permet aux navires de haute mer de remonter plus facilement l’estuaire. Avec leurs tirants d’eau toujours plus importants, les grands bateaux ne peuvent bientôt plus emprunter le canal qui doit fermer à la veille de la Première Guerre mondiale. Le canal sert aujourd’hui à réguler les niveaux des marais voisins. À Découvrir En chemin : – canal et village de pêcheurs, machinerie de la Martinière – roselière – île Bikini – ateliers des Coteaux – le Misconceivable d’Erwin Wurm Dans la région : – Le Pellerin : halles – Port-Saint-Père : Planète sauvage