Randonnée pédestre
– L’itinéraire de grande randonnée GR 3, balisé blanc et rouge qui longe la Loire de sa source à l’estuaire, traverse Champtoceaux.
– Une randonnée de 11,5 km (durée : 2h30) « Entre Loire et histoire », consultez le tracé sur www.uneautreloire.fr où vous pourrez découvrir d’autres itinéraires alentours.
– Le circuit Rêves de Loire, balisé en saumon et par des panonceaux jaunes indiquant un poisson, passe par Champtoceaux. Long de 65 km, il relie 8 communes ligériennes. Téléchargez ici le circuit Rêves de Loire.
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Vestiges de la citadelle
Récemment inscrites à l’inventaire des Monuments Historiques, les vestiges de la citadelle de Châteauceaux témoignent d’un passé tumultueux. Seule une partie des ruines est ouverte au public grâce à l’oeuvre de l’association des Amis du Vieux Châteauceaux qui entretient le site et l’aimable accord des propriétaires. Lieu mystérieux et riche en histoire, elle fut témoin de nombreuses luttes. Pendant la guerre de cent ans, Jean V, duc de Bretagne y est fait prisonnier en 1420. Par vengeance, après avoir été libéré, il ordonne « d’araser [la cité…] jusqu’à pleine terre ». C’est pourquoi aujourd’hui, les remparts et les tours de cette importante citadelle ne sont plus que des ruines.
Cependant, elles offrent au promeneur un très beau parcours historique : donjon, chapelle St Pierre, citerne, cave voutée, pont-levis, avec une magnifique vue sur la Loire et la vallée.
Les vestiges d’une léproserie subsistent rue St Lazare, à 700 mètres à l’est de la cité médiévale.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Champtoceaux, cliquez ici.
Tours d’entrée
Ces deux tours forment la porte d’entrée de l’ancienne citadelle de Châteauceaux. Détruite en 1420, la ville s’est reconstruite de l’autre côté des remparts. L’accès entre les deux tours est aujourd’hui interdit mais une partie des vestiges se visite en empruntant la rue des remparts entre le Monument aux Morts et le restaurant des Jardins de la Forge. Ces deux tours d’entrée de la ville médiévale, unies par un porche ogival, forment encore un bel ensemble. L’une des tours, appelée geôle date du XIIIe siècle ; l’autre date probablement du XIVe siècle mais a été restaurée au XIXe siècle. Ce nom, place des Piliers, signifie place du Pilori. Là étaient exécutées les punitions infligées aux condamnés. Ceux-ci, étaient attachés à un gros pieu par des colliers de fer et y restaient généralement deux heures, pour les peines minimes, les jours de marché.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Champtoceaux, cliquez ici.
Panorama du Champalud
Perché à 70 m au-dessus de la Loire, le jardin du Champalud offre un des plus spectaculaires points de vue sur le fleuve. Sur place, vous trouverez une aire de pique-nique, des jeux pour enfants, des toilettes, une piscine de plein air, une aire d’accueil de camping-cars et la Maison du Tourisme.
Le jardin du Champalud faisait partie jusqu’en 1906 du Presbytère. Depuis une dizaine d’années, la Maison du Tourisme y est installée. Le site a été classé en 1935, en raison de son exceptionnel panorama sur la Loire. Lieu privilégié de promenades, dans un cadre verdoyant, fleuri et paisible, il est prolongé à l’est par les jardins de la Cédraie. Il offre au promeneur la possibilité de poursuivre son chemin en prenant le tunnel qui passe sous la route D751, puis de descendre par la Coulée de la Luce, jusqu’à la Loire, pour atteindre la Patache.
La Coulée de la Luce
Du Champalud en passant par la Cèdraie, ce chemin en lacets vous mènera jusqu’au bord de la Loire. Les Gaulois, on le sait, ont pour temple la forêt. Ils honorent les sources, les bois et les fleuves. On suppose, en raison de son étymologie que la Coulée de la Luce et son versant du Champalud, alors boisés (le mot Lucus signifie Bois sacré), étaient un lieu de rendez-vous pour l’accomplissement des rites religieux. « La Luce » est un petit ruisseau qui avait comme vertu au temps des druides, de guérir les maladies des yeux.
La Patache
Anciennement appelé « Port-Hamelin », ce petit village de pêcheurs et de mariniers, est appelé aujourd’hui « La Patache », du nom du vieux bateau désaffecté qui y était amarré et qui servait de bureau de douane pour la surveillance du fleuve et le transport des marchandises qui y était jadis installé. Les maisons étagées à flanc de coteaux, en bord de Loire, forment un petit village typique.
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